Composante
UFR Arts, Lettres, Communication
Présentation
La tradition de la musicothérapie et des savoir-faire sonores est vieille comme l’humanité.
Pourquoi les hommes jouent-ils de la musique ? À quoi sert-elle ? Si les Anciens avaient déjà identifié les pouvoirs vibratoire et curatif de l’écoute et de la pratique musicale sur les émotions et les maladies de l’âme et du corps dans ses formes cathartique ou sédative, ces Anciens n’avaient évidemment pas tous les moyens techniques pour le prouver scientifiquement. L’IRM à la fin des années 1990 (et tous les nouveaux concepts qui vont avec) révolutionne les sciences cognitives en démontrant grâce à l’imagerie médicale ou neuro-imagerie que la musique est une nécessité biologique vitale pour l’être humain (cf. Emmanuel BIGAND & Barbara TILLMANN, La Symphonie neuronale, 2020). À l’âge de l’anthropocène où des algorithmes sont conçus pour penser et même ressentir à notre place, quelle importance donner à la pratique musicale dans la réflexion sur le devenir de l’humanité et sur les défis éthiques auxquels elle se trouve confrontée ?
Objectifs
1- Contexte mondial porteur : développement exponentiel depuis 20 ans de la musicothérapie et des neurosciences de la musique (grands réseaux de professionnels).
2- Innovation pédagogique en Bretagne. La musicothérapie est réservée à un enseignement dispensé dans le cadre du DU de musicothérapie qui compte peu de centres en France (niveau 3e année d’étude en formation initiale notamment à Lille ou Montpellier, et formation continue notamment à Nantes).
3- Transmission du fruit des recherches les plus innovantes concernant ce triple mouvement actuel de rapprochement entre la neuropsychologie, les neurosciences cognitives de la musique et la musicologie.
4- Ouverture vers des métiers d’avenir, dont la préparation à l’entrée en formation initiale au DU de musicothérapie.