Bois, charbons, graines

Les écofacts, sous une forme gorgée d’eau, ou plus souvent sous leur forme carbonisée, sont toujours trouvés en abondance lors des opérations archéologiques. Pour peu qu’ils soient échantillonnés, prélevés et conservés de manière adéquate, ils ournissent de nombreuses informations paléoenvironnementales (reconstitutions des paysages et de leurs dynamiques, paléo et dendroclimatologie) et contribuent de manière significative à l’enrichissement des connaissances sur les pratiques agroforestières et les usages des végétaux développés par les sociétés passées. En s’appuyant sur des exemples significatifs et sur les dernières avancées méthodologiques en anthracologie, xylologie et carpologie, un panorama du potentiel informatif de ces écofacts pour l’archéologue sera brossé. Il s’agit de donner aux étudiants le bagage minimum de la conduite à adopter sur un site archéologique en cours de fouille pour prélever ce mobilier encore peu mobilisé pour les périodes historiques.